L’auteur
Louis Ernest Lesage, connu sous le pseudonyme de Sahib ou Ned (Paris, 8 janvier 1847 – 31 mai 19191), est un peintre aquarelliste et illustrateur caricaturiste français. Lesage étudie au Collège Sainte-Barbe à Paris. Il abandonne une carrière maritime et militaire et se consacre au dessin.
Il débute en 1866 à La Vie parisienne et fournit des illustrations à divers périodiques illustrés comme Le Frou-frou, Le Rire, L’Éclipse et autres journaux adoptant un ton léger. Il compose un grand carton d’estampes en couleur intitulé: Paris au XIXe siècle et à la fin du XVIIIe, dans lequel chaque planche est un tableau de mœurs. Ses aquarelles de la guerre de 1870 faites quelques mois après les évènements publiées dans L’Illustration n’ont pas toujours été bien accueillies. Par contre ses Croquis maritimes rencontrent un vif succès.
Ses Œuvres :
Croquis maritimes Paris, Léon Vanier, 1880 ; 2e édition Albert Messein, Paris, 1938.
La Frégate l'Incomprise, voyage autour du Monde à la plume, Paris, Léon Vanier, 18823
La marine. Croquis humoristiques. Marins et navires anciens et modernes, Paris, Librairie Furne, 1890.
Extraits d’un ouvrage (1890 ) de l’humoriste de marine Sahib (alias Lesage) pour la partie concernant Lapérouse.
Paix générale. Le roi peut enfin se livrer à son goût actuel pour la géographie et donne lui-même ses instructions à Galaup de La Pérouse et à son compagnon de Langle
1785 Voyage et découvertes à bord des deux frégates La Boussole et L’Astrolabe.
Expédition dont nul ne devait revenir (à l’exception d’un seul cependant, le vice-consul de Lesseps, débarqué au Kamtchatka et revenu par terre).
Nommé contre-amiral à la suite d’une expédition scientifique
aux terres australes, en 1837, avec les frégates l’Astrolabe et la
Zélée, mort victime du fameux accident de chemin de fer de Versailles en 1840, avait retrouvé les restes de Lapérouse en 1828, avec ces deux mêmes frégates.
De Langle fut assassiné par les sauvages et Lapérouse se perdit sur des récifs de corail à Vanikoro. Sa dernière lettre date de 1788 et les restes de de Langle viennent seulement d’être rapportés en France en 1889.